Pages Françaises - StopIGM.org
By Zwischengeschlecht.org on Monday, December 1 2008, 00:00 - Permalink
>>> Mutilations génitales intersexes : l'ONU réprimande la Belgique !
Lors de sa 127ème session à Genève, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies (HRCttee), en tant qu'organe chargé de surveiller l'application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (CCPR), a condamné sans équivoque les pratiques de MGI en Belgique et au Mexique comme une violation grave des droits humains non dérogeables, notamment en faisant explicitement référence à l'article 7 du CCPR non dérogeable qui couvre les traitements cruels, inhumains ou dégradants relevant de l'interdiction absolue de la torture, ainsi que les expérimentations médicales ou scientifiques non consenties, et oblige les deux Etats à prendre toutes " mesures nécessaires " pour " éliminer " les pratiques de MGI. C'est déjà la 2e réprimande pour MGI pour chaque pays. >>> en lire plus
>>> Genève > Lettre ouverte à Mauro Poggia, Conseiller d'Etat chargé de la santé, concernant des données sur les mutilations génitales intersexes aux HUG
“C'est avec un vif intérêt que nous avons lu dans la
Tribune de Genève[1] votre appel à vous saisir avec des informations concrètes
sur la pratique des mutilations sur des enfants intersexes aux HUG, pour
laquelle la Suisse a été condamnée à quatre reprises par divers organes de
l'ONU.[2] [...] Enfin, si vous souhaitez vraiment connaître la vérité sur «
plus d'interventions chirurgicales aux HUG depuis 2012 », nous vous prions
d'intervenir auprès des HUG afin qu'ils divulguent les données des traitements
et de demander à l'assurance invalidité[6] de vous fournir des données
pertinentes à partir de 2010 concernant les HUG, et ventilées comme suit
:
- année
- nombre pertinent selon la « Liste des infirmités congénitales » [7]
- diagnostic
- type de chirurgie
- l'âge au moment de la chirurgie."
>>> lire la lettre ouverte complète
>>>
Manif Genève 26.10. : Intersex Awareness Day 2019
« HALTE aux Mutilations Génitales Intersexes aux HUG ! »
Le 26 octobre, les personnes intersexes, les survivant-e-s des
mutilations génitales, leurs partenaires, leurs familles, leurs ami-e-s et
leurs allié-e-s du monde entier célébreront la Journée de
sensibilisation aux intersexes (Intersex Awareness Day) pour
commémorer la toute première manifestation intersexe qui a eu lieu le 26
octobre 1996 à Boston contre le Congrès annuel de l'Académie américaine de
pédiatrie (AAP), pour en finir avec les mutilations génitales intersexes (MGI).
Cette année, StopIGM.org, active à Genève depuis 2008,
organise deux veilles pacifiques pour protester contre la
continuation des MGI aux HUG :
>>> en lire plus
>>> Dr
Blaise Meyrat dans la Tribune de Genève
Interdire en droit pénal et adapter le délai de
prescription pour permettre aux survivants d'avoir recours à la
justice et aux réparations, c'est la clef pour éliminer les Mutilations
Génitales Intersexes !
>>> Mutilations génitales : Malte abandonne les enfants intersexes
Times of Malta: " La loi maltaise exempte
la réparation de l'hypospadias, la pratique de MGI la plus fréquente et la
seule pratiquée à Malte, affirme l'organisation [StopIGM.org]".
(L'article
complet en français voir ici.)
>>> Mutilations Génitales Intersexes : L'ONU réprimande la Belgique !
Le
Comité des droits de l'enfant (CRC) a sévèrement
réprimandé la Belgique et l'Italie pour les mutilations génitales intersexes
(MGI) en vertu de l'article de la CRC. 24(3) "pratiques
préjudiciables" (les mêmes que les MGF), et en particulier a
explicitement obligé la Belgique à "interdire l'administration de
traitements médicaux ou chirurgicaux non nécessaires aux enfants
intersexes" et à "assurer (....) l'accès (...) aux
recours efficaces, notamment par la levée de la prescription" en
faisant référence à l'observation générale conjointe n° 18/31
CRC-CEDAW "sur les pratiques préjudiciables" et la
cible 5.3 des Objectifs du Développement durable
("eliminer toutes pratiques préjudiciables") !
>>>
Lire les Observations finales complètes
>>>
Belgique > Communiqué de l'ONU souligne l'absence de protection
législative
Intersex Genital Mutilations in Belgium: 2018 CRC
Report
Human Rights Violations Of Children With Variations Of
Reproductive Anatomy
IGM in Belgium • Complicity of the
State • Harmful Practice
>>>
Download as PDF (376 kb)
IGM in Belgium: 2018 Follow-Up Report (for
Session)
Human Rights Violations Of Children With Variations Of
Reproductive Anatomy
Gov sidelines Intersex
Advocates • International IGM Networks in
Belgium
>>>
Download as PDF (210 kb)
>>> Genève 2018: Motion visant à l’interdiction des mutilations génitales intersexes (MGI)
A Genève, une nouvelle motion M 2491
“pour en finir avec les mutilations des personnes intersexes” a été
déposée au Grand Conseil de la République et canton de Genève que demande
l'interdiction légale des mutilations génitales intersexes
(MGI), un soutien psychosocial gratuit pour les personnes
intersexes et leurs familles, une investigation des cas de MGI
à Genève et le versement d'indemnités aux victimes de MGI - en
se fondant sur les activités et consultations du StopIGM.org. MERCI !!!
>>>
Lire plus + tèlècharger la Motion
>>> M 2491: Soumission au Grand Conseil par StopIGM.org (PDF)
StopIGM.org documente la promotion des
Mutilations Génitales Intersexes (MGI) sur le site web des Hôpitaux
Universitaires de Genève (HUG), des médecins des HUG rapportant
publiquement une déficience ou une perte des sensations
sexuelles suite à une amputation clitoridienne partielle chez des
patients intersexes aux HUG, et les prises de position de la Commission
nationale d’éthique pour la médecine humaine (NEK-CNE) et les
Comités de l’ONU qui condamnent les pratiques MGI.
>>>
Tèlècharger la soumission (PDF, 138 kb)
>>> La "Tribune de Genève" sur les Mutilations Génitales Intersexes et les excuses de l'Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)
Article dans la "TdG" (02.01.2017) sur la "Prise
de position de la Commission Centrale d'Éthique de l'ASSM
[Académie Suisse des Sciences Médicales]
concernant les «variations du développement sexuel»" évasive
(>>>
PDF), avec des déclarations claires de Daniela Truffer et Markus Bauer
(StopIGM.org), entre autres sur la nécéssité d'une prohibition legale y compris
un délai de prescription étendu pour prévenir les Mutilations Génitales
Intersexes. Merci!
>>>
ONU, COE, ACHPR, IACHR: "Mettre fin à la violence et aux pratiques médicales
préjudiciables contre les enfants et les adultes intersexes"
« Les États doivent, de toute urgence, interdire les
chirurgies et les procédures sans nécessité médicale sur les enfants
intersexes. Ils doivent respecter l'autonomie des adultes et des
enfants intersexes ainsi que leurs droits à la santé, à l'intégrité physique et
mentale, à être à l’abri de la violence et des pratiques préjudiciables et ne
pas être soumis à la torture et aux mauvais traitements. Les enfants intersexes
et leurs parents doivent bénéficier d'un soutien et de conseils, y
compris de leurs pairs. »
« Les États doivent enquêter sur les violations des droits
humains contre les personnes intersexes, responsabiliser les personnes
reconnues coupables d'avoir commis de telles violations et
fournir des réparations et indemnisations aux personnes
intersexes soumises à des abus. » >>>
Lire toute la déclaration
>>> Suisse > Mutilations intersexes: Traitement du passé par destruction des dossiers?
Kispi Zurich, 31.10.2013: Directeur Malagoli lit le 2e appel pour un traitement du passé
En 2012 et 2013, Zwischengeschlecht.org / StopIGM.org a proposé de faire une recherche historique approfondie sur les mutilations génitales intersexes à l'Hôpital des Enfants et l'Université de Zurich, en particulier sur les amputations du clitoris, et de commencer un traitement du passé.
Maintenant le “Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS)” a annoncé que l'Hôpital des Enfants et l'Université de Zurich ont commencé une “recherche interdisciplinaire” 2016-18 avec le financement du FNS de 500'000 francs suisses.
Le Fonds National promet une “étude non-partisan” et une “vision équilibrée qui tiendra compte du point de vue de toutes les parties concernées”.
Mais “l'équipe interdisciplinaire” du projet est constituée majoritairement de médecins de l'hôpital des enfants de Zurich, et les personnes concernées et leurs associations ne sont pas représentées.
En plus on est vivement préoccupés qu'apparemment 90% des dossiers médicaux concernant des opérations génitales forcées soi-disant "virilisantes" ont été triés et détruits avant le début du projet. Détruire des dossiers – ce n'est pas le traitement du passé que les personnes concernées exigent.
Lire plus >>>
>>> Mutilations Génitales Intersexes: L'ONU réprimande la France
Rapports au Comité démontrent les crimes contre enfants intersex en France et en Irlande
Depuis plus de 20 ans, des survivants des Mutilations Génitales
Intersexes critiqué les pratiques MGI comme préjudiciables et traumatisantes,
comme une violation fondamentale des droits humains, comme une forme de
mutilation génitale et d’abus sexuel de l’enfant, comme de la torture ou
maltraitance, et ont demandé une législation pour éliminer ces pratiques et
garantir des recours.
Un rapport thématique (PDF, en anglais) présenté au Comité de l'ONU des droits de l'enfant (CRC) par Vincent Guillot, survivant de MGI et défenseur des droits humains intersex, en collaboration avec l’ONG internationale intersex StopIGM.org, prouve que MGI est préconisé et commis partout en France, par example par l’Haute Autorité de Santé (HAS), le Centre Hospitalier Universitaire de Lyon, et les Hôpitaux Universitaires Paris-Sud.
StopIGM.org attends que le Comité va publier des recommendations exécutoires très fermes au gouvernement français aujourd'hui.
Lire le comuniqué de presse >>>
>>> Intersex: "Silence sur ordonnance" - Horizons No. 107
Photo: Manif Intersex non violente + Lettres Ouvertes la Journée des Droits Humains, Palais Fédéral, Berne 10.12.2015
La médecine a longtemps opéré les enfants nés avec des variantes du sexe biologique sans jamais les informer. La situation n’évolue que lentement.
Comme ces personnes ont été maintenues dans l’ignorance durant des
décennies, la résistance aux pratiques chirurgicales d’assignation sexuelle est
apparue tardivement: au début des années 1990, des individus concernés ont
commencé à s’opposer au traitement standard.
Le Conseil fédéral a chargé la Commission nationale d’éthique pour la médecine humaine de se pencher sur le sujet. [...] «La société doit reconnaître les souffrances que les pratiques antérieures ont infligées à des personnes présentant un tableau clinique de DSD», stipule la première des 14 recommandations de la commission.
L’ONU se penche aussi sur le sujet. En un an, trois de ses comités se sont exprimés sur la situation en Suisse. Le Comité des droits de l’enfant s’est montré très préoccupé par les interventions chirurgicales, parlant de «pratiques préjudiciables». Le Comité des droits de l’homme demande des chiffres. Quant au Comité contre la torture, il constate qu’à ce jour il n’y a eu ni sanctions ni réparations et propose que toutes les mesures nécessaires soient prises pour garantir à l’avenir l’intégrité et l’autodétermination des personnes concernées.
>>> Magazine Amnesty N° 82, Août 2015
la suite: Magazine Amnesty >>>
>>> Tribune de Genève | 24 heures: Témoinage
La peur du juge
«Je préconise de ne pas le faire, mais ces interventions existent encore en Suisse, regrette le Dr Blaise Meyrat, chirurgien pédiatrique au CHUV, à Lausanne. Les choses évoluent assez peu dans le monde médical.» Selon lui, cette réticence s’explique par «une crainte d’admettre qu’on s’est trompé». «A mon sens, seule la peur du juge pourra faire bouger les choses, poursuit-il. Il faut prévoir un délai de prescription suffisant pour que les victimes puissent porter plainte à l’âge adulte.»
Le Vaudois l’admet: si le délai de prescription était allongé, des personnes pourraient le poursuivre en justice. «A l’époque, je croyais bien faire en opérant ces enfants, soupire-t-il. Nous n’avions pas non plus toute la littérature scientifique disponible aujourd’hui… La médecine a été extrêmement violente avec ces gens.» Depuis 1993, il ne pratique plus d’opération d’assignation sexuelle sur les enfants. «J’y réfléchissais depuis pas mal de temps, raconte-t-il. Pour moi, c’est une question éthique, mais mes interventions publiques ont suscité des réactions violentes de confrères. Aujourd’hui, les médecins ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas.»
la suite: TdG | 24 heures >>>>>> 360°: "Stop aux mutilations sur les enfants intersexes"
la suite >>>
>>> Chatelaine: "Intersexualité : aux enfants de décider"
la suite >>>
>>> Prise de position de la Commission nationale d'éthique pour le médecine humaine: "Attitude à adopter face aux variations du développement sexuel: Questions éthiques sur «l'intersexualité»" (PDF)
>>>
Le combat des hermaphrodites contre les opérations forcées
la suite >>>
>>>
Etats Unis: Bébé intersexe mutilé: ses parents demandent des comptes (360°,
16.05.2013)
Mark et Pam Crawford attaquent en justice les services sociaux et l’hôpital qui a opéré leur enfant adoptif, né intersexué. Une première aux Etats-Unis.
>>> Combat: "I" pour
intersexes (360°, 16.05.2013)
Le 5 mars dernier, à l’occasion de la 22e session du Conseil des Droits de
l’Homme à Genève, une poignée de militants intersexes s’est réunie. L’occasion
de se pencher sur un sujet méconnu.
>>> Un
corps, deux sexes (RTS, 36,9°, 14.11.2012)
Autrefois appelés hermaphrodites, les personnes intersexes seraient des milliers en Suisse sans qu’en général leur entourage ne sache rien de leur différence. Pourtant depuis quelques années, certaines sortent de l’anonymat pour réclamer une nouvelle approche médicale de leur situation.
21’28’’ « Je crois pas qu’on
a le droit de traiter la détresse des parents par de la chirurgie, je crois que
c’est faux là, je crois que là on se place pas, éthiquement, sur quelque chose
de correct.
On parle de traumatisme des parents, ok, ça je vous dit, je suis absolument
certain qu’il y a un traumatisme extrêmement grave, alors moi je vous pose la
question et je pose la question à ceux qui opèrent tôt : est-ce que ce
traumatisme-là peut être effacé par le traumatisme de son enfant qu’on opère,
qu’on met en salle d’opération, une fois, deux fois, trois fois, quatre
fois ? Est-ce que ce traumatisme-là, n’est pas encore plus grave ?
Alors moi j’estime que oui. (…)
22’32’’ Il y a certaines
opérations qu’il vaut mieux faire tôt, et il y a certaines opérations qui
peuvent très bien attendre. Et on opère des patients qui sont beaucoup plus
âgés maintenant, avec des techniques qui sont pratiquement les mêmes et qui
réussissent tout aussi bien. Je crois pas que l’argument, que l’argument ça va
mieux réussir parce qu’on le fait petit, tient. Et la plupart des enfants qui
ont été opérés petits, ont dû être réopérés plus tard, la plupart. »
23’14’’ « Las plupart ne nécessite pas de chirurgie, on opère
parce qu'on pense que c'est une solution rapide et ensuite tout ira bien
psychologiquement une fois que les organes génitaux correspondent à un genre
quelque sois celui assigné à l'individu. Mais manifestement ce n'est pas le
cas. (...)
En tôt que gynécologue je vois des patients qui ont un rétrécissement de leur
ouverture vaginale, je vois des patientes, dont les sensations sont perturbées
parce que l'opération touche des tissures qui sont sexuellement sensibles de
même que les nerfs qui les entourent et on constate une réduction des
sensations en raison de ses opérations et du tissus cicatriciel qui c'est
formé. »
>>> Intersexes: La Suisse prête à tourner la page des opérations forcées (360°, 10.11.2012)
Les opérations d’assignation sexuelle sur les petits enfants intersexués doivent être bannies, selon la Commission fédérale d’éthique. Les individus concernés doivent être mieux entourés sur les plans médical, social, mais aussi administratif. La balle est dans le camp du Conseil fédéral.
>>>
Intersexualité: interview de Jean Martin, membre de la Commission nationale
d'éthique pour la médecine (RTS INFO 12:45, 09.11.2012)
Intersexualité: interview de Jean Martin, membre de la Commission
nationale d'éthique pour la médecineLes enfants dont le sexe n'est pas clairement défini à la naissance doivent pouvoir se prononcer eux-mêmes sur leur identité masculine ou féminine.
>>>
Les enfants dont le sexe n'est pas clairement défini à la naissance pourraient
choisir eux-mêmes leur sexualité, RTS INFO 19:30, 09.11.2012)
Les enfants dont le sexe n'est pas
clairement défini à la naissance pourraient choisir eux-mêmes leur
sexualité
C'est ce que souhaite la Commission fédérale d'éthique pour la médecine.
>>>
Suisse: Halte aux mutilations sur les enfants intersexués (360°,
25.10.2012)
Une ONG en appelle au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour qu’il exige de la Suisse une enquête sur les interventions dites «cosmétiques» sur les bébés intersexués.
>>>
«Entre deux Sexes» (TSR1, Temps Présent, 29.10.2009)
Longtemps appelés hermaphrodites, ils préfèrent aujourd'hui se dire intersexes. Né-es avec une ambiguïté sexuelles, ils ou elles n'ont pas choisi d'être ni hommes, ni femmes. Jusqu'à très récemment, c'étaient les médecins qui décidaient, à la naissance, d'en faire des garçons ou des filles. Aujourd'hui, les intersexes prônent le libre-choix et dans le corps médical, surtout en Suisse romande, le débat est ouvert.
>>>
Le droit de choisir (RTS, le journal, 11.10.2009,
19:30)
En Suisse, un enfant sur deux mille naît intersexuel, un cas rare que défendent certaines associations
On a beaucoup parlé de la sud-africaine Caster Semenya, suspectée d'être hermaphrodite après son titre de championne du monde du 800 m. Une association se bat en Suisse pour que l'on n'impose plus d'opérations génitales à ces enfants dont le sexe est ambigu.
>>>
Opérations forcées: «on m'a castrée» (Le Matin
17.08.2009)
Elle est née hermaphrodite, mais les médecins ont choisi d'en faire une femme. Cette Zurichoise d'origine valaisanne brise le silence à 44 ans pour militer contre les opérations forcées.
>>>
Hermaphrodisme, faut-il se soumettre au bistouri? (Tribune de Genève,
30.01.2009)
Nés entre les deux sexes, ils veulent pouvoir décider par eux-mêmes de leur identité.
>>>
Hermaphrodites: Manif intersexuelle (Le Matin,
26.01.2009)
Ils n'étaient que quatre à manifester hier à Genève pour dénoncer les opérations génitales imposées aux enfants dont le sexe est ambigu.
>>> Les médecins ont décidé que je serai une fille (Le Matin Dimanche, 17.05.2008)
«On a fait de moi une fille. Et moi, j'ai essayé de jouer ce rôle qu'on m'avait attribué de force.» Daniela Truffer est née avec des chromosomes masculins et des caractéristiques sexuelles à la fois féminines et masculines. «Ce sont les médecins qui ont choisi mon sexe», raconte-t-elle. En enlevant, à coup d'opérations chirurgicales, les signes apparents de sa masculinité. D'abord les testicules, quelques mois après sa naissance, puis un micropénis, à l'âge de 7 ans.
Le plus étonnant, c'est que cette Valaisanne qui vit à Zurich est loin d'être un cas isolé. Elle a confié son histoire la semaine dernière dans le cadre d'un débat sur l'intersexualité organisé à l'Université de Lausanne par la revue Nouvelles Questions Féministes.
CIO et Hermaphrodites - Opérations forcées: «on m'a castrée» - "Droit de choisir" Vidéo